Histoire du monde du financement en Suisse

Le crédit est aujourd’hui un élément fondamental de l’économie, permettant aux particuliers et aux entreprises de financer des projets, d’investir et de consommer. Mais cette pratique ne date pas d’hier : le prêt d’argent, avec ou sans intérêt, a existé depuis les premières civilisations humaines.

Dès l’Antiquité, le crédit a joué un rôle clé dans le commerce, la guerre et le développement des sociétés. Il a traversé les grands empires, s’est adapté aux normes religieuses et morales, a survécu aux interdictions du Moyen Âge et a évolué jusqu’à la révolution industrielle, pour finalement structurer l’économie moderne avec les banques et les institutions financières d’aujourd’hui.

Ce voyage à travers l’histoire du crédit nous montre comment une pratique économique essentielle a façonné les sociétés humaines, entre interdictions, innovations et révolutions financières.

L’argent fait des alliances en or. Kheira Chakor


Les Origines du Crédit : Les Premiers Empires (3000 av. J.-C. – 500 av. J.-C.)

Les premières traces de prêt d’argent apparaissent bien avant l’Antiquité classique, dans les grandes civilisations de Mésopotamie, d’Égypte et de Chine. À cette époque, le crédit repose souvent sur des produits agricoles et des métaux précieux plutôt que sur de la monnaie.

📜 Babylone et le Code d’Hammourabi : Une régulation précoce du prêt

Les Babyloniens sont les pionniers de la réglementation financière. Le Code d’Hammourabi (vers 1750 av. J.-C.), l’un des premiers textes de lois connus, fixe des règles précises sur le prêt d’argent :

  • Taux d’intérêt réglementés (environ 20% sur l’argent, 33% sur les céréales).
  • Sanctions en cas de non-remboursement, pouvant aller jusqu’à la servitude temporaire du débiteur.
  • Possibilité d’annuler des dettes en cas de catastrophe naturelle.

Ces pratiques sont également retrouvées en Égypte et en Chine, où le crédit est essentiel pour les récoltes et le commerce.

📜 La Grèce antique : Prêts commerciaux et émergence de la spéculation

La Grèce antique voit apparaître des prêts commerciaux sophistiqués, notamment dans le commerce maritime. Les marchands empruntent pour financer des expéditions, avec une clause spéciale : si le navire coule, l’emprunteur est exonéré de remboursement.

Le crédit se développe aussi dans l’immobilier et l’agriculture, mais avec une particularité : les taux d’intérêt sont souvent très élevés (jusqu’à 36%), ce qui pousse certaines cités à tenter de limiter l’usure.


L’Empire Romain : Quand le Crédit Devient une Institution (500 av. J.-C. – 476 ap. J.-C.)

Rome va encore plus loin en institutionnalisant le prêt et en développant un véritable système bancaire primitif.

🏛️ L’essor du prêt bancaire à Rome

  • Des argentarii (prêteurs professionnels) prêtent aux commerçants et aux particuliers.
  • Des banques publiques et des marchands spécialisés financent les infrastructures et les campagnes militaires.
  • Le crédit est largement utilisé par l’État pour financer les guerres d’expansion.

⚠️ Mais les Romains se heurtent aux mêmes problèmes que les Grecs : les taux d’intérêt élevés ruinent parfois les débiteurs, ce qui entraîne des révoltes sociales. Certains empereurs, comme Jules César, tentent de fixer des limites légales aux prêts pour éviter l’effondrement économique.


L’Ère Médiévale : Entre Interdictions et Innovations Financières (476 – 1500)

Avec la chute de l’Empire romain et l’essor du christianisme, le prêt à intérêt est condamné par l’Église. L’usure devient un péché, et la doctrine chrétienne impose des prêts sans intérêt entre croyants.

📜 L’interdiction du crédit par l’Église catholique

Dès le Concile de Nicée (325), puis au Moyen Âge, l’Église condamne fermement l’usure et interdit aux chrétiens de prêter avec intérêt. Pourtant, l’économie a besoin de financements, et des alternatives émergent :

  • Les Juifs et les Lombards deviennent les principaux prêteurs car les interdictions ne s’appliquent pas à eux.
  • Les Templiers mettent en place des lettres de crédit, ancêtres des chèques, pour financer les pèlerinages et les croisades.
  • Les foires commerciales en Europe (Champagne, Bruges, Venise) deviennent des lieux d’échange monétaire et de prêt à grande échelle.

💡 Fait intéressant : La banque Médicis (XVe siècle) révolutionne la finance en contournant l’interdiction de l’usure grâce aux lettres de change, une astuce comptable permettant d’intégrer des intérêts sans enfreindre la loi religieuse.


La Renaissance et les Débuts de la Banque Moderne (1500 – 1800)

Avec l’essor du commerce international et des grandes explorations, les besoins de crédit explosent.

🏛️ Naissance des premières banques centrales

  • La Banque d’Angleterre (1694) est la première banque centrale officielle.
  • Les Pays-Bas et l’Italie développent des institutions de prêts structurées.
  • L’usage de la lettre de change et des billets de banque se répand pour faciliter le commerce.

🚢 Le crédit devient un moteur du développement des empires coloniaux, finançant les expéditions en Amérique, en Inde et en Afrique.


L’Ère Industrielle : Le Crédit au Service du Progrès (1800 – 2000)

Avec la révolution industrielle, le crédit passe d’un outil commercial à un moyen de développement économique à grande échelle.

🏦 L’essor des banques et du crédit grand public

  • Les banques modernes (BNP, Crédit Suisse, JPMorgan) apparaissent et financent les grandes industries.
  • Le crédit immobilier permet aux classes moyennes d’acheter des logements.
  • La naissance des cartes de crédit (1950) transforme la consommation.

💡 À partir du XXe siècle, le crédit devient accessible à tous, avec des prêts pour l’éducation, la voiture, l’entrepreneuriat et la consommation courante.


Le Crédit Aujourd’hui : Un Pilier Indispensable de l’Économie (2000 – Présent)

Aujourd’hui, le crédit est partout :

  • Crédit immobilier, pour acheter une maison.
  • Crédit à la consommation, pour financer des biens du quotidien.
  • Crédit d’entreprise, pour développer des sociétés.

💡 Le numérique révolutionne la finance :

  • Les prêts en ligne permettent d’obtenir un crédit en quelques minutes.
  • La blockchain et les cryptomonnaies introduisent de nouvelles formes de financement.
  • Les taux d’intérêt varient selon les crises économiques, comme en 2008 ou en 2020.

Le Crédit, de l’Antiquité au Numérique

De Babylone à la Banque Centrale Européenne, le crédit a été un levier de progrès et de controverses. Aujourd’hui, il permet à chacun de réaliser ses projets, à condition de l’utiliser de manière responsable et stratégique.

Chez Day Conseils Lausanne, nous vous accompagnons pour trouver les meilleures solutions de financement, adaptées à vos besoins et à votre profil.

📅 Besoin d’un crédit fiable et transparent ? Contactez nos experts pour un accompagnement sur mesure ! 💼

 

 

 

 

Crédit
Comment réussir une demande de financement ?

Obtenir un crédit pour la première fois en Suisse est une étape importante qui peut faciliter la réalisation de vos projets. Cependant, cette démarche nécessite une préparation rigoureuse et une connaissance des pièges à éviter. Ce guide ultra-détaillé vous explique comment maximiser vos chances de succès tout en évitant les erreurs courantes qui peuvent compromettre votre demande.


Comprendre les bases d’un crédit et vos besoins

Avant de soumettre une demande de crédit, il est crucial de comprendre le fonctionnement des crédits en Suisse et d’évaluer vos besoins avec précision.

A. Types de crédits disponibles :

  1. Crédit personnel :
    • Pour des projets tels que rénovation, voyage, mariage ou dépenses imprévues.
    • Montants disponibles : CHF 5’000 à CHF 400’000.
  2. Crédit hypothécaire :
    • Financement de l’achat ou de la construction d’un bien immobilier.
    • Nécessite un apport personnel de 20 % minimum du prix du bien.
  3. Crédit auto :
    • Spécifiquement pour l’achat de véhicules neufs ou d’occasion.
  4. Crédit professionnel :
    • Destiné aux indépendants ou entrepreneurs pour financer des projets d’affaires (équipements, stocks, expansion).

Erreur à éviter :

Demander un crédit sans avoir une vision claire de vos besoins ou opter pour un type de crédit inadapté. Par exemple, utiliser un crédit personnel pour des dépenses professionnelles peut entraîner des conditions moins avantageuses.

C’est pas les sous qui font la richesse. C’est le contentement. Jean Giono

Construire un dossier complet et crédible

Un dossier bien préparé est essentiel pour convaincre les institutions financières.

Documents requis :

  • Pour les salariés :
    • Fiches de salaire des 3 derniers mois.
    • Attestation d’emploi récente.
    • Relevés bancaires montrant une gestion saine.
    • Déclaration d’impôts.
  • Pour les indépendants :
    • Bilans comptables des 2 dernières années.
    • Attestation AVS.
    • Déclarations fiscales.
    • Relevés bancaires personnels et professionnels.

Erreur à éviter :

  • Fournir des documents incomplets ou obsolètes.
  • Négliger de vérifier que vos relevés bancaires ne contiennent pas d’anomalies, comme des découverts fréquents.

Vérifier votre solvabilité et votre capacité de remboursement

Calcul de la capacité de remboursement :

  • Revenus nets mensuels : Additionnez vos salaires, primes et autres sources de revenus.
  • Charges fixes mensuelles : Incluez le loyer, les assurances, les frais de transport et d’alimentation.
  • Mensualité maximale recommandée : En Suisse, vos remboursements ne doivent pas dépasser 33 % de vos revenus nets mensuels.

Exemple :

  • Revenus nets : CHF 6’000
  • Charges fixes : CHF 3’500
  • Capacité de remboursement maximale : CHF 825 (33 % des revenus restants).

Erreur à éviter :

Sous-estimer vos charges fixes ou surestimer votre capacité de remboursement. Cela peut entraîner un refus ou des difficultés financières ultérieures.


Comparer les offres des institutions financières

Toutes les banques et institutions financières en Suisse ne proposent pas les mêmes conditions. Prendre le temps de comparer les offres est essentiel.

Critères de comparaison :

  1. Taux d’intérêt : Les taux varient généralement entre 3,5 % et 7,9 % pour les crédits personnels.
  2. Durée de remboursement : Une durée plus longue réduit les mensualités, mais augmente le coût total en intérêts.
  3. Frais annexes : Incluez les frais de dossier et les pénalités pour remboursement anticipé.
  4. Flexibilité : Certaines banques permettent de modifier les mensualités ou de reporter un paiement en cas de besoin.

💡 Outil pratique : Utilisez des plateformes comme Comparis.ch pour comparer facilement plusieurs offres.

Erreur à éviter :

Se précipiter sur la première offre sans comparer les alternatives. Cela peut vous faire payer un crédit plus cher sur le long terme.


Adopter les bonnes stratégies pour une demande réussie

A. Stabilisez vos finances avant la demande :

  • Assurez-vous que vos relevés bancaires montrent une gestion financière saine.
  • Évitez les découverts ou les retards de paiement avant de soumettre votre dossier.

B. Restez réaliste sur le montant demandé :

Demandez uniquement ce dont vous avez besoin et ce que vous pouvez rembourser sans difficulté.

C. Ajoutez un garant ou co-emprunteur si nécessaire :

Si vos revenus ou votre solvabilité sont insuffisants, un garant ayant une situation financière stable peut rassurer la banque.


Les erreurs courantes à éviter lors de votre première demande de crédit

Erreur 1 : Faire des demandes multiples à différentes banques

Soumettre plusieurs demandes simultanées peut nuire à votre score de crédit auprès du ZEK (Centrale suisse d’information sur le crédit). Les banques pourraient interpréter cela comme un signe d’instabilité financière.

Solution : Comparez les offres avant de soumettre une seule demande bien préparée.

Erreur 2 : Sous-estimer le coût total du crédit

Se concentrer uniquement sur les mensualités et ignorer le coût total (intérêts + frais annexes) peut entraîner des surprises désagréables.

Solution : Demandez un tableau d’amortissement détaillé pour évaluer le coût total de votre crédit.

Erreur 3 : Négliger les conditions générales

Certains contrats de crédit incluent des clauses défavorables, comme des pénalités élevées pour remboursement anticipé ou des frais cachés.

Solution : Lisez attentivement toutes les clauses du contrat avant de signer.

Erreur 4 : Emprunter sans réelle nécessité

Demander un crédit pour des dépenses non essentielles ou mal planifiées peut entraîner un surendettement inutile.

Solution : Évaluez si le crédit est vraiment indispensable et si vous avez d’autres alternatives, comme une épargne.

Erreur 5 : Ne pas anticiper les imprévus

Ne pas prévoir un budget pour les imprévus (maladie, perte d’emploi) peut compliquer vos remboursements en cas de coup dur.

Solution : Constituez une épargne de précaution avant de vous engager dans un crédit.


Après l’obtention du crédit : une gestion responsable

Une fois le crédit accordé, adoptez une gestion rigoureuse pour éviter tout problème financier :

  • Respectez vos échéances : Les retards peuvent entraîner des pénalités et affecter votre score de crédit.
  • Communiquez avec votre banque : Si vous anticipez des difficultés, demandez un ajustement des conditions de remboursement.
  • Ne contractez pas plusieurs crédits à la fois : Cela augmente votre taux d’endettement et complique votre gestion financière.

Conclusion : réussir sa première demande de crédit en Suisse

Obtenir un crédit pour la première fois en Suisse est tout à fait accessible si vous prenez le temps de bien préparer votre dossier et d’éviter les erreurs courantes. Une gestion responsable et une compréhension claire des attentes des banques sont les clés pour maximiser vos chances de succès et obtenir un crédit dans des conditions avantageuses.

💡 Rappel : Si vous avez des doutes ou besoin d’un accompagnement, n’hésitez pas à consulter un courtier ou un conseiller financier. Ils pourront vous guider à chaque étape et vous éviter les pièges les plus courants. Avec une préparation adéquate, votre crédit peut devenir un outil précieux pour réaliser vos projets en toute sérénité.

 

 

 

 

 

 

 

Crédit
Demander un crédit à sa banque

Obtenir un crédit auprès d’une banque en Suisse peut sembler complexe, mais une démarche bien préparée augmente considérablement vos chances de succès. Que ce soit pour un projet personnel (voiture, études, travaux) ou professionnel (lancement d’une entreprise, investissement), suivre des étapes précises et anticiper les attentes de la banque vous permettra de présenter un dossier convaincant.

Voici un guide complet et détaillé pour vous accompagner dans votre démarche.


1. Comprendre vos besoins et définir votre projet

Avant de contacter votre banque, il est essentiel de répondre aux questions suivantes :

  • Pourquoi avez-vous besoin de ce crédit ? Identifiez l’objectif précis : achat d’un bien, financement d’un projet, remboursement d’autres dettes, etc.
  • Quel montant souhaitez-vous emprunter ? Calculez la somme exacte en tenant compte des coûts annexes liés à votre projet.
  • Quelle durée de remboursement est adaptée ? Plus la durée est longue, plus les mensualités seront faibles, mais le coût total du crédit sera plus élevé à cause des intérêts.
  • Votre budget est-il compatible avec le crédit ? Évaluez votre capacité de remboursement pour garantir que le crédit reste une solution financièrement viable.

💡 Astuce : Faites un budget précis pour déterminer combien vous pouvez allouer aux mensualités tout en maintenant un niveau de vie confortable.


2. Connaître les critères d’éligibilité

Les banques en Suisse utilisent des critères stricts pour évaluer la solvabilité des emprunteurs. Les principaux éléments pris en compte sont :

Revenus et stabilité financière

  • Les banques privilégient les emprunteurs avec des revenus réguliers et stables.
  • Les contrats à durée indéterminée (CDI) ou une activité stable en tant qu’indépendant sont des atouts majeurs.

Ratio d’endettement

  • Le total de vos dettes (y compris le nouveau crédit) ne doit généralement pas dépasser 33 % de vos revenus mensuels bruts. Ce ratio garantit que vous pouvez honorer vos obligations financières sans difficulté.

Historique de crédit

  • Les banques consultent le registre ZEK (Zentralstelle für Kreditinformation) pour vérifier si vous avez déjà eu des problèmes de remboursement ou des dettes en cours.
  • Un bon historique de crédit (aucun défaut de paiement) est un facteur décisif.

Nationalité et permis de séjour

  • Les citoyens suisses et les résidents étrangers titulaires d’un permis B ou C ont généralement accès aux crédits. Les permis de séjour temporaires peuvent nécessiter des garanties supplémentaires.

💡 Astuce : Avant de soumettre votre demande, vérifiez votre fiche ZEK pour vous assurer qu’elle ne contient pas d’erreurs ou d’informations négatives.


3. Préparer un dossier solide

Un dossier complet et bien organisé est essentiel pour convaincre la banque de votre sérieux et de votre capacité à rembourser le crédit. Voici les documents généralement requis :

Documents personnels :

  • Une copie de votre carte d’identité ou permis de séjour.

Documents financiers :

  • Vos trois dernières fiches de salaire.
  • Votre avis de taxation ou déclaration d’impôts récente.
  • Vos relevés bancaires des trois derniers mois.

Justificatifs du projet :

  • Pour un achat, fournissez un devis ou un contrat de vente.
  • Pour des travaux, joignez un devis détaillé des artisans ou entreprises concernées.

Autres documents :

  • Si vous avez d’autres crédits, fournissez des informations sur leur montant et leur durée.
  • Pour les indépendants : bilans comptables des deux dernières années et projections financières.

💡 Astuce : Fournir des documents clairs et bien organisés montre votre sérieux et facilite l’analyse de votre demande.


4. Comparer les offres des banques

Avant de vous engager avec une banque, il est important d’explorer différentes options pour obtenir les meilleures conditions :

  • Taux d’intérêt : Le taux dépendra de votre profil, de la durée du crédit et du type de prêt (consommation, hypothécaire, etc.).
  • Frais annexes : Vérifiez s’il y a des frais de dossier ou des pénalités en cas de remboursement anticipé.
  • Flexibilité : Certaines banques offrent des options telles que des pauses de remboursement ou des ajustements de mensualités.

💡 Astuce : Utilisez des comparateurs en ligne pour analyser rapidement les offres des différentes banques en Suisse. Vous pouvez également consulter des courtiers spécialisés.


5. Faire une demande formelle

Une fois votre banque choisie :

  1. Prenez rendez-vous avec un conseiller bancaire. Il vous guidera dans le processus de demande.
  2. Présentez votre projet clairement. Expliquez pourquoi ce crédit est important et comment vous comptez l’utiliser.
  3. Soumettez votre dossier complet. Un dossier bien préparé accélère l’évaluation de votre demande.

💡 Astuce : Préparez une liste de questions à poser au conseiller pour bien comprendre toutes les implications du crédit.


6. Attendre l’évaluation de votre dossier

Après avoir soumis votre demande, la banque analysera :

  • Votre capacité de remboursement (revenus, charges, ratio d’endettement).
  • Votre historique de crédit via le registre ZEK.
  • La faisabilité et la pertinence de votre projet.

Cette étape peut durer de quelques jours à plusieurs semaines selon la complexité du dossier.

💡 Astuce : Restez disponible pour répondre rapidement à toute demande d’information complémentaire.


7. Négocier les conditions

Si votre demande est acceptée mais que les conditions proposées ne vous conviennent pas entièrement (taux d’intérêt, durée, frais), n’hésitez pas à négocier. Voici quelques points sur lesquels vous pouvez discuter :

  • Réduction du taux d’intérêt.
  • Prolongation de la durée pour réduire les mensualités.
  • Suppression ou réduction des frais de dossier.

💡 Astuce : Si une autre banque propose de meilleures conditions, mentionnez-le pour encourager votre banque à s’aligner.


8. Signez le contrat

Lorsque vous êtes satisfait des conditions proposées :

  • Lisez attentivement le contrat, y compris les clauses spécifiques concernant les frais, les pénalités et les assurances.
  • Une fois signé, conservez une copie pour vos archives.

9. Utiliser le crédit avec responsabilité

Une fois les fonds débloqués :

  • Utilisez-les uniquement pour l’objectif mentionné dans votre demande.
  • Respectez scrupuleusement les échéances de remboursement pour éviter tout problème de solvabilité.

L’argent peut permettre au bonheur de s’épanouir. Au-delà du nécessaire, il ne peut apporter de satisfactions réelles. Jane Austen


10. L’importance de l’assurance emprunteur

Certaines banques exigent une assurance pour couvrir les imprévus (maladie, incapacité, décès). Cette assurance protège à la fois l’emprunteur et la banque.

💡 Astuce : Comparez les assurances proposées par votre banque et celles d’autres prestataires pour trouver la meilleure offre.


Demander un crédit à une banque en Suisse peut sembler intimidant, mais avec une préparation minutieuse, une bonne connaissance des critères bancaires et un dossier bien structuré, vous maximisez vos chances d’obtenir le financement dont vous avez besoin.

Que ce soit pour un projet personnel ou professionnel, le Dr Marsili conseille toujours de bien anticiper les conditions de remboursement pour garantir que le crédit reste un outil, et non une contrainte.

📌 Besoin d’aide pour vous orienter ? Prenez rendez-vous avec votre conseiller bancaire ou consultez un expert financier pour vous guider dans votre démarche.

#CréditSuisse #FinancementBanque #DemandeDeCrédit #GestionFinancière #ConseilsBancaires

Sites internet utiles à voir :
Crédit
Comment obtenir un prêt hypothécaire ?

Le guide complet des hypothèques en Suisse

En Suisse, les hypothèques ne sont pas aussi simples qu’elles devraient l’être ! C’est pourquoi, dans ce guide complet, on va partager tout ce qu’il y a à savoir sur les hypothèques en Suisse et leur fonctionnement.
Par exemple, saviez-vous que la plupart des gens gardent leur hypothèque pour toujours en Suisse ? Et saviez-vous que vous pouviez utiliser l’argent de votre retraite pour acheter une maison ? Avant d’acheter un bien immobilier, vous devez vous renseigner sur les hypothèques. Vous ne devez pas vous rendre à la banque sans avoir quelques connaissances préalables. Sinon, elle pourrait facilement vous faire une mauvaise affaire.

Hypothèques en Suisse

Les hypothèques en Suisse sont compliquées. Si l’idée de base est simple, il existe de nombreux principes raffinés à leur sujet.
Si vous envisagez d’acheter une maison, il est essentiel d’en savoir le plus possible sur les hypothèques. Vous ne voulez pas faire une mauvaise affaire avec votre banque parce que vous ne comprenez pas bien ce que cela signifie. La principale caractéristique des hypothèques suisses est qu’elles ne sont généralement pas remboursées ! Dans la plupart des pays, les gens se battent pour rembourser entièrement leur hypothèque. Mais en Suisse, la plupart des gens ne remboursent pas plus de 35 % de la valeur de la maison. Et ils conservent leur hypothèque à vie. La raison en est le lien étroit qui existe entre les hypothèques et les impôts. Il est essentiel de le savoir avant de songer à contracter un prêt immobilier.

Combien pouvez-vous emprunter ?

Il est important de comprendre comment les banques calculent le montant qu’elles peuvent vous prêter. Il existe des règles strictes basées sur votre niveau de revenu. En règle générale, plus vos revenus sont élevés, plus vous pouvez prétendre à un prêt hypothécaire important.
Compte tenu du niveau historiquement bas des taux d’intérêt, on peut penser que l’on peut se permettre d’hypothéquer des maisons de luxe. Et dans la pratique, c’est probablement vrai. Mais le calcul de l’accessibilité financière est effectué à l’aide de taux théoriques. L’idée est que la banque ne veut pas vous prêter de l’argent si vous ne pouvez pas vous permettre une hausse des taux.
Les banques utilisent donc actuellement un taux d’intérêt théorique de 4,5 % comme référence. Certaines utilisent même un taux d’échantillonnage de 5 %. En outre, elles tiennent compte d’un amortissement de 1 % par an. Et selon la banque, elles prennent en compte entre 0,5 % et 1 % de frais d’entretien.
Par exemple, une banque a utilisé un taux total de 6,2 % pour calculer les coûts.
On ne comprend pas pourquoi ces taux sont si élevés actuellement. Les taux d’intérêt en Suisse n’ont jamais cessé de baisser au cours des dix dernières années. Mais on n’y peut rien. Ces taux théoriques élevés limiteront fortement votre capacité à obtenir un prêt.
Une fois qu’ils ont calculé le coût total de votre maison, ce total doit être inférieur à 33% de vos revenus. Ainsi, dans certain cas, 6,2 % de l’hypothèque doivent être inférieurs à 33 % des revenus. Vous devez prendre en compte 6,2 % de la valeur du prêt, et non de la valeur de la maison. En général, l’hypothèque représente 80 % de la valeur de la maison.
Selon la banque, la manière dont elle calcule vos revenus est légèrement différente. Mais dans la plupart des cas, elle prend en compte le revenu imposable de l’année précédente. Il y a aussi quelques exceptions. Par exemple, quelque fois, on pourrait refuser de prendre en compte une prime parce que on n’a pas pu justifier de trois années de paiement de la prime. Si on aurait attendu un an de plus, on aurait pu s’offrir une maison beaucoup plus chère.
Sur cette base, vous pouvez facilement calculer le montant que vous pouvez vous permettre :
Maison = (Revenu net / 3) * (1/0,062) * (1/0,8).
Si votre banque utilise un autre taux théorique, il vous suffit de remplacer le 0,062 par l’autre taux. Par exemple, un revenu de 100’000 donne une valeur maximale de 672’043 CHF. Cela devrait vous donner une idée approximative du montant que vous pouvez vous permettre.
Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas emprunter plus.
Si vous souhaitez emprunter davantage, vous devrez augmenter votre mise de fonds. Ce faisant, vous réduirez le montant de l’hypothèque et les coûts théoriques. Mais il n’y a pas beaucoup d’avantages à le faire. Si vous souhaitez obtenir un prêt hypothécaire plus élevé, la meilleure solution consiste à augmenter vos revenus.

 

 Devenir propriétaire, c’est posséder les porte-clés qui portent toutes les clés.  Claude-May Waia Nemia

 

Mise de fonds – De combien d’argent avez-vous besoin ?

La banque ne fournira pas la totalité de la valeur de la maison sous forme de prêt hypothécaire. Vous devez payer à l’avance une partie de la valeur de la maison. Ce paiement anticipé est appelé acompte.
La raison d’être d’un acompte est d’obliger les gens à épargner pour acheter une maison. Les autorités ne veulent pas faciliter l’accès à la propriété des personnes qui n’ont pas les moyens d’économiser.
Vous devez payer à l’avance 20 % de la valeur de la maison. Votre hypothèque s’élèvera donc à 80 % de la valeur de la maison. Vous pourriez avoir une mise de fonds plus importante. Mais comme nous le verrons plus loin, il n’est pas toujours avantageux de le faire en Suisse. La moitié au moins de l’acompte doit être versée en espèces. Le reste peut provenir de votre prévoyance. Pour être précis, vous pouvez retirer des fonds de votre deuxième pilier et de votre troisième pilier.
Si vous avez moins de 50 ans, vous pouvez retirer la totalité de votre deuxième pilier. Dans le cas contraire, vous pouvez retirer l’argent que vous aviez dans votre deuxième pilier à l’âge de 50 ans (ou la moitié de votre deuxième pilier au moment du retrait, le chiffre le plus élevé étant retenu). Bien entendu, vous devez tenir compte du fait que cela réduira votre revenu de retraite. En outre, en ce qui concerne le deuxième pilier, vous ne pouvez pas déduire les cotisations volontaires de votre revenu imposable. Vous devrez d’abord rembourser votre retrait. Et les versements volontaires que vous avez effectués au cours des trois dernières années ne peuvent pas être retirés pour un bien immobilier. Il existe encore quelques solutions si vous ne disposez pas de 10 % de la maison en liquidités. Toutefois, si vous ne pouvez pas obtenir ces liquidités, il est préférable d’attendre ou de ne pas acheter un bien immobilier. Sinon, vous pourriez retirer de l’argent à votre famille (ce qui n’est jamais une bonne idée). Vous pourriez même contracter un autre prêt pour obtenir l’argent. Cette dernière solution est assez risquée et augmentera vos intérêts. On vous recommande d’établir un plan pour économiser suffisamment d’argent pour la maison. 10 % de la valeur de la propriété, ce n’est pas grand-chose si vous pouvez épargner suffisamment de revenus. Et si vous ne savez pas par où commencer, il y a des conseils pour économiser de l’argent en Suisse.
Immobilier Crédit
Conseils pour réussir une demande de crédit en Suisse

Comment obtenir un prêt privé au meilleur prix en Suisse, comment faire ?

Le crédit privé reste une alternative simple et aussi rapide par rapport aux besoins de chacun. Que ce soit pour une nouvelle voiture à acheter, pour faire un petit voyage, ou tout simplement s’acquitter d’une dette antérieure ou pourquoi pas, faire face à un imprévu.
Appelé aussi prêt personnel, ce type de financement est proposé par un grand nombre d’institutions financières et de banques en Suisse. Bien qu’il y a une rude concurrence entre les différents établissements, il n’est pas impossible d’obtenir des propositions de taux qui peuvent osciller du simple au double avec une même demande de prêt.

3 conseils pour obtenir un prêt privé au meilleur prix en Suisse

Face à ce problème,
o Comment être sûr d’obtenir un crédit privé au meilleur prix ?
o Quels conseils avoir pour accroître ses chances?

Conseil n° 1 : préparez soigneusement votre demande de crédit privé

Pour réaliser vos projets, vous envisagez de contracter un prêt privé ? Il est essentiel de rappeler que la première impression de votre interlocuteur lors de votre demande déterminera en grande partie la qualité de votre proposition financière. Cette impression est grandement liée au soin donné à la préparation du dossier pour une demande de prêt. Ainsi, avant de soumettre cette dernière, il est nécessaire de rassembler toutes les pièces justificatives nécessaires à l’octroi d’un prêt personnel. La démonstration de la capacité organisationnelle est toujours un élément analysé positivement par un conseiller financier.
Cette préparation minutieuse permettra non seulement au futur emprunteur d’obtenir les meilleures conditions financières, mais aussi de gagner du temps et d’obtenir son crédit privé plus rapidement.
Mettez en avant les points forts de votre dossier
Il est important d’avoir un objectif réaliste sur votre demande :
o Puis-je rembourser le prêt ?
o Mes revenus sont-ils suffisants ?
o Mon endettement est-il dans la norme ?
o …
Les réponses à ces questions donnent une indication préalable sur la facilité ou non d’obtenir un financement pour réaliser un projet. Si le dossier de financement présente des points négatifs, les prêteurs auront tendance à augmenter le taux d’intérêt pratiqué. Grâce à l’analyse effectuée, le demandeur pourra présenter et mettre en valeur les points forts de sa demande de crédit privé.

 

L’argent fait des alliances en or. Kheira Chakor

 

Conseil n° 2 : demandez plusieurs propositions de crédit privé

Si une bonne préparation de votre demande de crédit privé est importante, il n’en demeure pas moins qu’il est nécessaire de solliciter plusieurs institutions financières pour s’assurer d’obtenir le meilleur taux d’intérêt. En effet, il est fréquent d’observer des différences significatives entre deux propositions pour un même dossier. Pour cela, il est permis de déposer des demandes de financement auprès de quelques banques traditionnelles.
Cette solution présente toutefois un inconvénient :
En effet, il faut se rendre à plusieurs rendez-vous et multiplier les contacts. Pour esquiver cet inconvénient, il y a une autre solution : les institutions financières spécialisées peuvent négocier sur les conditions financières pour l’emprunteur qui n’a qu’un seul interlocuteur et peut obtenir d’une manière facile un meilleur taux pour un crédit privé.
Si le taux d’intérêt influence fortement le coût d’un prêt privé, quelle que soit la solution choisie, il est important d’être attentif aux autres variables d’un prêt personnel (montant du prêt accordé, garanties demandées, assurances pour l’emprunteur, etc.)
Ce qu’il faudrait éviter pour une demande de crédit si on est étranger en Suisse
En principe, les erreurs à éviter lors d’une demande de crédit sont les mêmes que pour un demandeur suisse. Toutefois, il est toujours utile de rappeler quelques règles qui vous éviteront d’essuyer un refus lors d’une demande de crédit privé.

Conseil n° 3 : ne vous adressez jamais à plusieurs banques ou intermédiaires en même temps.

Lorsque vous faites une demande, les banques et certains intermédiaires l’annoncent au fichier central ZEK. En cas de refus, celui-ci y est enregistré. Si le nombre de refus augmente, la prochaine demande de crédit ne pourra être refusée qu’en raison des refus précédents. Il est donc toujours recommandé d’être patient et de ne pas s’adresser à un seul intermédiaire de bonne réputation.
Envoyez une demande à une banque si vous ne répondez pas aux critères principaux.
Cela peut sembler logique et vous pouvez facilement deviner que le seul résultat sera un refus. Si vous avez des doutes sur votre dossier, n’hésitez pas à contacter un professionnel en crédit Suisse pour en discuter, on vous conseillera en 12 langues dans toute la Suisse.
Falsification ou transmission de fausses informations
Dans une telle situation, vous risquez de ne pas pouvoir obtenir de financement pendant longtemps. En effet, les fraudes sont systématiquement signalées à la Centrale de crédit ZEK. Les établissements qui consultent ce registre dans le cadre d’une future demande que vous déposerez refuseront systématiquement de prendre le moindre risque si vous êtes porteur d’un « code fraude ». Il est donc très déconseillé de falsifier des documents ou même de manipuler des informations vous concernant pour obtenir un financement. Si votre situation ne vous permet pas d’obtenir un crédit privé, prenez le temps de contacter un organisme de crédit Suisse pour vous indiquer la meilleure façon d’obtenir votre financement.
La conclusion pour obtenir un prêt en tant qu’étranger en Suisse
Lorsque l’on a besoin d’argent, il peut être très frustrant de devoir attendre ou, pire encore, d’essuyer un refus. C’est pourquoi il est toujours très important de s’associer avec un intermédiaire qui est reconnu et qui sera présent pour vraiment aider à obtenir votre crédit privé. Comme vous avez pu le constater, les critères peuvent varier d’une situation et d’un établissement à l’autre. Il est donc crucial de définir une bonne stratégie avant d’introduire votre demande afin d’obtenir le financement souhaité.
Maintenant que vous connaissez les différents critères d’obtention d’un crédit en tant qu’étranger en Suisse, prenez le temps de contacter des spécialistes . Ils vous accompagneront de manière neutre et confidentielle dans vos démarches.

 

Lire https://www.credit-conseil.ch/ pour en savoir plus sur le monde du crédit en Suisse
Crédit